À la suite du terrible tremblement de terre de 2015 nous nous sommes vu confier des fonds destinés à la reconstruction de maisons.

Nous intervenons en zone rurale uniquement, surtout en faveur de familles de paysans pauvres. Nous avons à grand peine reconstruit deux maisons dans le district durement touché de Rasuwa, à Briddim. Une troisième maison est en construction dans le district de Sindhupalchowk, mais les travaux sont retardés par une mousson précoce. Routes, chemins et sentiers, déjà rendus dangereux par le séisme, se sont transformés en bourbiers impraticables. Le danger de glissements de terrain est extrêmement élevé.

Derrière les palais derrière les décombres
Derrière les cheminées et les citernes
Devant l’homme
Sur l’esplanade qui déroule un manteau de poussière…
— Paul Eluard, extrait de la Rose publique

Les villages dévastés sont très difficiles d’accès, ce qui entraîne des retards et des coûts de reconstruction élevés. Si d'autres dons nous parviennent, nous espérons pouvoir reconstruire, dans les meilleurs délais possibles, entre six et dix maisons.

Nos photos du séisme de l'année 2015

Pour rappel, voici de brefs extraits de la lettre publiée en 2014 par Ellen Dobler-Kane : « Sans vouloir nous montrer inutilement alarmistes … notre description se situe en deça de la réalité, particulièrement en ce qui concerne les conséquences dévastatrices d’un éventuel tremblement de terre ».
Au Népal, comme dans d’autres régions himalayennes, le risque existe en permanence.
Nous avons eu l’incroyable chance de ne pas devoir déplorer la perte d’un enfant, ce dont nous sommes profondément reconnaissants.