Développement et situation

En 2002, à Katmandou, première prise en charge d’une petite fille de trois ans (Bindha).

En 2003, face à de pressantes demandes de soutien, nous avons loué dans le quartier de Boddhanath (non loin du grand Stupa) une modeste maison pouvant accueillir 8 enfants.

En 2006, la maison étant devenue trop petite, nous avons loué, en pleine insurrection, une grande maison capable d’accueillir 20 personnes, 16 filles accompagnées de 4 collaboratrices népalaises salariées formées par nos soins (quartier de Mahankal). Nous avons quitté cette maison en 2013, avec l’inquiétude croissante de voir se produire une catastrophe annoncée, « the big one », séisme majeur.

D’une part, le quartier et l’immeuble que nous habitions depuis sept ans n’offraient plus les garanties minimum d’hygiène et de sécurité (drastiques rationnements d’eau, de gaz, d’électricité).
D’autre part, face à la dégradation croissante des conditions de vie à Katmandou, nous avons préféré scolariser la plupart de nos élèves loin de la capitale, dans des écoles privées avec internat.

Avant le tremblement de terre de 2015, la situation géographique de ces établissements dépendait avant tout des lieux d’origine des enfants. L’école de montagne de Melamchi Ghyang ayant été en grande partie détruite et la route de Tatopani étant la plupart du temps impraticable, nous avons dû faire revenir 8 élèves à Katmandou.